PERLES DOUCEHADAMA Perles d’Eau Douce Extraordinaires

Perles d'Eau Douce Qualité DOUCEHADAMA

Les perles d’Eau Douce existent depuis des siècles dans les étangs, les lacs et les rivières, là ou vivent et se développent des mollusques bivalves, c’est  à dire qui s’ouvrent et se ferment afin de se nourrir des micros éléments en suspension dans l’eau. Dès lors qu’un corps étranger vient se figer dans sa chair, le mollusque va lancer un processus de défense, pour se protéger de l’agresseur en entourant ce dernier de la seule matière qu’il sait fabriquer : La nacre. Cette vie animale vieille comme le monde, ou du moins de plus de 500 millions d’années, réagit ainsi.

Pourquoi Eau Douce ?

Le terme d’Eau Douce est en opposition au terme  » Eau Salée  » des Océans et des Mers du globe, toutes les autres perles de culture proviennent des eaux salées, c’est pourquoi vous ne trouverez pas l’expression Perles d’Eau Salée comme tête de chapitre ou rarement.

Toutes les couleurs des perles d'EauDouce

L’homme, il y a déjà bien longtemps,  a découvert dans certains mollusques ces formes étranges avec de beaux reflets, cette beauté, rare, lui a permis de s’en faire une monnaie d’échange, le bijou était né. Les perles sont probablement les premièrs gemmes authentiques et utilisables dans l’instant qu’ait découvert l’homme, c’est à dire sans qu’une intervention humaine soit nécessaire, comme polir, tailler, découper…, comme cela doit être pour les pierres précieuses et semi précieuses Les perles sont immédiatement disponible dès qu’elles sortent du mollusque, percées ou serties elles proposent un ornement exceptionnel pour les humains. Selon certains experts les perles auraient été connues dès l’époque des hommes préhistoriques. D’après la mythologie Perse, les perles seraient les larmes des Dieux qui une fois tombées dans l’eau se transformeraient en perles. Pour les Grecs ce serait la rosée du matin qui,  se déposant sur les mollusques béants avec l’influence de la Lune,  serait alors enfermée par l’huitre ainsi enchantée qui recomposerait avec ses attributs cette goutte d’eau pure en une perle accessible à l’homme. Les Romains avaient une idée très proche mais attribuaient les perle à Venus, mêlant ainsi l’Amour des Dieux, du Céleste, avec la transformation de la rosée en Perle. La vision Orientale quant à elle s’appuie sur des légendes Arabes, selon un principe très poétique qui emporte dans le fond des mers un peu de la lumière magique de l’Astre (la Lune) qui rythme notre temps, la magie s’opère dans le noir des profondeurs et donne naissance à la matérialisation de la lumière.

Les Perles d’Eau Douce plus précisément

La Chine, où l’on dénombre beaucoup d’étangs et de lacs,  laisse apparaitre des écritures datant de plus de 2000 ans avant notre ère dans lesquelles les perles sont relatées comme précieuses. Durant des siècles les hommes trouvaient au hasard des perles et les organisaient en bijoux. En Europe des traces de ces perles d’eau douce sont bien présentes, certaines reliques religieuses étaient décorées avec des perles d’Eau Douce, souvent de forme bouton, elles s’adaptaient bien à la décoration et la réalisation de bijoux. Les rivières d’Ecosse étaient de grande richesse, selon certaines études. Les USA disposent aussi de traces de l’évidence de la présence des perles sur leur territoire. La sophistication de notre environnement polluant nos réserves naturelles d’eau douce ont fait disparaitre cette fabuleuse opportunité. Il faut croire que les perles ne peuvent croitre que dans un environnement pur de toute pollution humaine.

FERME PERLIERE EN CHINE

A la fin du XIXe siècle, alors que les perles de culture du Japon prenaient naissance,  déjà depuis le 13 ème siècle la Chine profitait des perles d’Eau Douce, souvent sous la forme de « Mabé ». (Collées à l’intérieur de la coquille)  Il n’est pas question de « perles de culture » à l’époque mais plutôt de la sollicitation de la chance par la patience en prenant le temps, nécessaire à la découverte de coquillages au fond des étangs capables de produire des perles. Cette démarche conservait le critère  » valeur « , la patience n’étant pas une certitude de récolte, les « pêcheurs » avaient en main des morceaux de nacre de formes souvent très baroques, ou dans le meilleur des cas des formes bouton, bien lisses.

LAC DE BIWA AU JAPON - LAC - PERLICULTURE

Au Japon, dans la première partie du XXe  siècle certains courageux se lancèrent dans la Perliculture des perles d’Eau Douce dans le  » Lac de Biwa  » au Nord de Tokyo et dans un grand Lac près de Kyoto aux abords d’un temple. C’est dans les années 1930 que la perle d’eau douce a vraiment pris son essor, à la même époque la Chine s’est mise elle aussi à se lancer dans la Perliculture disposant de nombreux étangs et lacs non pollués sur leur territoire. Sans véritable succès dans ses débuts, l’équilibre et la maitrise de la Perliculture n’étant pas innés, il s’agit bien d’un vrai  savoir faire que les Japonais ont mis du temps à apprendre,  la maitrise du geste, l’exigence de la propreté, de l’hygiène ont été les facteurs de la réussite de la Perliculture au Japon. Ce savoir faire, ce talent a été transmis par la suite aux Perliculteurs en Chine où les intérêts financiers Japonais étaient impliqués. La production des perles dans le lac de Biwa a cessé durant la seconde guerre mondiale, le développement économique autour du lac par la suite n’a pas permis la réinstallation de la Perliculture, la pollution évidente à tuer l’équilibre naturel. Le terme Perle de Biwa est resté encore aujourd’hui dans le réseau des professionnels pour déterminer les perles d’Eau Douce.

Le coquillage utilisé à l’époque était celui qui avait permis de récolter des perles, « mabé » et forme « bouton » sans intervention humaine, le mollusque le plus productif était  le Cristaria Plicata . Il aura été utilisé pour faire les premières greffes offrant la réussite. Les récoltes permettaient de mettre sur le marché d’importantes quantités de perles dans les nuances de teintes naturelles. Ces nouvelles perles avaient une bonne réceptivité de la part du public de part un rapport qualité prix jamais vu.

Les perliculteurs ont alors sélectionné leurs perles, avant de les présenter, ayant de l’exigence, pour avoir du respect de la part de leurs interlocuteurs,  perles souvent petites en forme de grain de riz, aspect trop éloigné du terme sacré  » Perle  » pour prétendre une diffusion dans le circuit de la joaillerie dans le monde. C’était sans compter sur la ténacité des commerciaux Chinois et Japonais de l’époque qui ont fait accepter le fait que ces perles récoltées avaient toutes leur place dans l’univers de la joaillerie, certes moins précieuses mais tout aussi authentiques.

La Chine s’est immédiatement lancée dans une production plus importante, profitant de la disponibilité d’espaces dédiés à la perliculture d’eau douce. La critique du monde de la Joaillerie s’est vite faite entendre, parlant de ces perles comme des perles médiocres, pas belles, difformes,  sans véritable lustre, elles ne pouvaient avoir leur place dans le monde de la joaillerie, beaucoup plus sélectif. Ces petits prix de vente ne servaient pas leur cause, car un bijou se doit d’être cher pour qu’il transmette l’émotion recherchée et voulue lorsqu’il est acheté.

Hyriopsis-cumingi - moules perlieres

Vers les années 1992 – 1997 certains fermiers en Chine ont décidé de changer de mollusques pour la production de perles, leur choix s’est porté, après études sur celui à forme triangulaire plus productif de toute évidence il s’agissait de l’Hyriopsis cumingi. Cette nouvelle approche a permis la mise en place de la production,  les récoltes ont été alors plus belles, plus importantes. Afin de s’assurer de récoltes meilleures en qualité,   le nombre de greffons par mollusque a lui aussi été modifié et revu à la baisse, passant de 50 greffons à une vingtaine de greffons par mollusque. Les résultats ont été pratiquement immédiats, une qualité très nettement supérieure, plus de perles sphériques. C’est parmi ces perles que l’on peut distinguer celles qui ont vraiment ce plus, quelque chose qui les distingue par leur beauté, un lustre jamais obtenu jusqu’ici pour certaines, bien trop rares aux gouts des fermiers.

Les teintes naturelles des perles d’Eau Douce sont le Blanc, le Lavande, le rosé pêche. Entre le Lavande et le rosé pêche,  variantes d’une couleur initiale,  on peut trouver des teintes très tranchées tandis que d’autres sont à la lisière de ces deux teintes. Les perles d’Eau Douce sont constituées d’un seul bloc produit par le mollusque, cette caractéristique mono-matière ne permet pas d’obtenir un lustre égal à celui des perles d’eau salée. L’Eau saline apporte ce lustre incomparable car la couche recouvrant le nucléon provoque cet effet de transparence et de reflet de la lumière,  ont obtient alors un lustre haut en couleurs. Nous avons noté que certaines perles d’Eau Douce  se démarquent et franchissent le pas en disposant d’un lustre tel que certains pourraient s’y tromper; elles sont la raison de la classification « DOUCEHADAMA »

QUALITÉ DOUCEHADAMA par NETPERLES

Le terme DOUCEHADAMA est ici la manière de distinguer ces perles, celles dont le lustre est si haut que certains professionnels pourraient se tromper sur leur provenance. Ils auraient tendance à nous dire qu’il s’agit de perles nucléonnées perles Akoya. Elles sont sphériques et disposent d’un lustre exceptionnel. La connaissance des perles est alors indispensable pour déterminer la provenance.

Le groupe de sites INTERPEARLS dont NETPERLES fait partie  utilise ce terme pour désigner ces perles de qualité exceptionnelle. Ce sont des perles de collection, elles devraient être mises sous vitrine pour ne plus être touchées ou utilisées durant des siècles. Leur beauté est vraiment à part et mérite un classement différent. Les perles sont sphériques à 95% minimum et n’ont pas de tache ni de trace sur leur surface. Avant d’être classées DOUCEHADAMA ces perle sont d’abord de qualité « AAA ». En réalité les DOUCEHADAMA sont des perles classées AAA d’une qualité extraordinaire de part leur lustre, leur orient et leur forme. (Etre parfaitement sphérique alors qu’il n’y a pas de nucléon c’est exceptionnel)

Pourquoi ce terme  DOUCEHADAMA ?
Il existe un terme en Japonais pour désigner la fleur de perle, c’est à dire les plus belles perles AKOYA. Perles de culture issues du Japon, dont le classement en AAA ne suffisait pas pour classer leur rang de beauté et de qualité,  leur coté extraordinaire, exceptionnel,  alimente l’orgueil bien justifié Japonais, travailleurs de l’exigence. Ils ont donc inventé une ligne représentative du très haut de gamme des perles du Japon appelée : HANADAMA pour classer ce qui se fait de mieux en perles Akoya du Japon. Du reste NETPERLES et tous les sites du groupe diffusent cette qualité exceptionnelle. Chaque bijou reçoit un certificat qui lui est dédié provenant du laboratoire officiel de Tokyo. Nous aurons l’occasion dans un prochain article d’apporter des précisions sur ces perles de renom.

Le terme DOUCEHADAMA est donc un dérivé pour désigner ce qui se fait de mieux dans les perles d’Eau Douce. Ces perles sont de qualité AAA avec un lustre exceptionnel. Elles sont difficiles à trouver et lorsque vous les trouvez vous n’êtes pas certain d’être l’acheteur, car le propriétaire en connait la valeur. Ce qui est rare est cher, et bien si toute fois les perles entrant dans cette lignée ont des prix plus élevés, elles restent dans des prix très raisonnables. NETPERLES se chargeant toujours de proposer des prix très compétitifs.

Le travail du groupe INTERPEARLS est justement d’obtenir cette confiance pour protéger ces qualités, pour leur donner leurs lettres de noblesses; NETPERLES s’y efforce.

Collier de perles d'Eau Douce, qualité DOUCEHADAMA

Aujourd’hui après la première décennie du troisième millénaire, les perles d’Eau Douce sont bien les rivales des autres perles de culture. Elles peuvent prétendre à la satisfaction pleine et entière de la clientèle exigeante et soucieuse de la qualité et de la beauté de ces gemmes. Certes,  elles ne peuvent prétendre à présenter des diamètres supérieurs à 10,5 – 11 mm mais leur prix de vente lui est très compétitif. La crise économique actuelle trouve dans les perles de culture d’Eau Douce une raison pour se faire plaisir.

Les perles d’Eau Douce sont aussi très résistantes, elles ne souffrent pas ou peu de la déshydratation, comme les perles nucléonnées qui recouvrent le nucléus d’une couche de nacre fine. Les perles d’Eau Douce sont composées à 100% de nacre, vous pourriez même les poncer si cela vous plaisait ou était nécessaire.

Les fermiers Perliculteurs en Chine n’ont de cesse d’améliorer leurs récoltes, ils tentent différentes expériences afin de répondre à la demande croissante de la clientèle Mondiale. Aujourd’hui avec environ 1800 Tonnes de perles récoltées, 1000 tonnes environ sont dirigées ver la joaillerie, aptes à répondre aux exigences de ce secteur. Toutes ces perles n’ont pas le grade  » AAA  » la grande majorité étant vendues pour le rapport qualité prix étonnant. Les perles d’Eau Douce qui entrent dans la classification AAA représentent seulement 1/1000 et parmi ces 1000 perles qualité AAA seules 5% seront à la hauteur pour entrer dans la lignée DOUCEHADAMA.

hyriopsis-schlegeli - Moule pour produire les perles d'eau douce

L’exigence contrôlée passe par la volonté d’élaborer de nouvelles pistes, une d’entre elle est l’élevage de moules d’eau douce différentes, capables de produire mieux, de produire plus ou plus gros. Selon les différents interviews réalisés une nouvelle collaboratrice serait sollicitée, elle répond au nom de  « Hyriopsis Schlegeli » . Il s’agit en fait d’un mollusque jusqu’ici utilisé au Japon, à Biwa, c’est un retour aux sources. La difficulté étant la stabilisation du développement du mollusque dans un nouvel environnement différent (température, pression atmosphérique, teneur de l’eau etc….)

L’avenir serait un hybride, mélange de ce mollusque  » biwa  » et le mollusque bien productif le l’Hyriopsis cumingü , aujourd’hui son nom reste vague :  » moule d’essai « , tant que la stabilisation n’aura pas été obtenue, aucun nom précis ne sera défini.

Le futur s’inscrit dans le développement du diamètre de ces perles d’eau douce, du moins pour une partie de la production, afin de rivaliser sérieusement avec les perles des mers du Sud dont les prix font tourner les têtes. Pour se faire les Perliculteurs ont conclu que la seule voie était celle de la perle mère, autrement dit introduire un nucléus dans la greffe. Ceci limitera le nombre de greffes par mollusque et verra alors la production tirée vers le haut pour ces couts de production, il y a tout lieu de penser que les perles d’Eau Douce verront d’ici une à deux décennies des perles de 18 à 20 mm bien sphériques. Pour l’instant le résultat donne des perles avec une queue, un peu comme une « comète« , les Chinois l’appellent « Fireball  » boule de feu en Français. L’inconvénient majeur étant pour l’instant le temps nécessaire à consacrer pour chaque mollusque qui est de plus d’une demi décennie. Les risques de pertes sont importants et le turn over plus compliqué à mettre en place.

Collier de perles d'eau douce - DOUCEHADAMA

Lors des tentatives diverses certains résultats sont étonnants, par exemple certaines récoltes ont été surprenantes en proposant des perles aux reflets métalliques, ces récoltes sont des résultats obtenus sans contrôle en amont, dès lors où le processus est simple, les Perliculteurs arrivent à le reproduire, parfois les résultats obtenus sont une chance inouïe et font alors de ces perles des joyaux uniques puisque jamais reproduits.

Perles DOUCEHADAMA, le Très Haut de Gamme

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